épouse Steinheil, dite Meg, née à Beaucourt (département du Haut-Rhin, aujourd'hui territoire de Belfort) le 16 avril 1869 et morte à Hove dans le Sussex au Royaume-Uni le 17 juillet 1954, est une célèbre salonnière et demi-mondaine française.
Épouse du peintre académique Adolphe Steinheil (1850 - 1908), elle est connue pour avoir entretenu une liaison avec Félix Faure, alors président de la République française, qui décéda dans ses bras au palais de l'Élysée, et pour avoir été au cœur d’une ténébreuse affaire judiciaire.
En 1897, à Chamonix, elle est présentée au président de la République, Félix Faure, qui confie une commande officielle à son époux. De ce fait, Félix Faure se rend souvent impasse Ronsin, à Paris, dans la villa du couple Steinheil. Bientôt, Marguerite devient la maîtresse du chef de l'État et rejoint régulièrement celui-ci dans le « Salon bleu » du palais présidentiel de l'Élysée.
Félix Faure entretenait le projet de divorcer de son épouse Berthe, afin d'épouser en secondes noces sa maîtresse, Marguerite.
Le 16 février 1899, le Président l'appelle au téléphone et lui demande de passer le voir en fin d’après-midi. Quelques instants après son arrivée, les domestiques entendent un coup de sonnette éperdu et accourent : allongé sur un divan, Félix Faure râle tandis que Marguerite Steinheil rajuste ses vêtements en désordre. Le chef de l'État meurt quelques heures plus tard.
Officiellement, sa mort est due à une hémorragie cérébrale. Mais on connaît cet échange entre le prêtre et le planton : « Le président a-t-il encore sa connaissance ? — Non, monsieur l’abbé, elle est sortie par l'escalier de service
» On attribue aussi ce mot d'esprit à Georges Clemenceau : « Il voulut être César, mais il ne fut que Pompée. » Les conditions de la mort de Félix Faure valurent à sa maîtresse le surnom de la « pompe funèbre ».
Ce scandale est demeuré caché à l'opinion publique mais refait surface en 1908 lorsqu'une autre affaire touche Marguerite.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Steinheil