Helena Rubinstein, née Chaja Rubinstein le 25 décembre 1870 — en 1872 pour d'autres — à Cracovie alors en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Pologne) et morte le 1er avril 1965 à New York aux États-Unis, est une industrielle américaine d'origine polonaise, fondateur de la société cosmétique du même nom, et l'une des femmes les plus riches au monde de son temps.
de parents commerçants, juifs et pas très riches, elle est l'aînée d'une fratrie de huit filles, ce qui lui permit de forger son caractère.
Après avoir commencé des études de médecine en Suisse, elle part à 18 ans, pour l'Australie pour rejoindre un parent. Inspirée par un onguent qu'elle tenait d'un ami chimiste hongrois, la crème Valaze, un mélange d'herbes, d'écorces et d'amande, elle crée sa propre pommade pour les peaux abimées des Australiennes. Devant le succès de cette crème auprès de ses amies, elle crée sa société Helena Rubinstein, ouvre en 1902 sa première boutique à Melbourne, et produit d'autres crèmes, lotions et savons, « comprenant qu'il faut adapter sa formule aux différents types de peau ». Elle y installe aussi une cabine, inventant ainsi le concept d'institut de beauté qu'elle appelle « boutique-institut ».
1902, elle invente le concept de cabine et des salons de beauté.
1910, elle dresse la classification des types de peau. Elle fut la première à énoncer le principe que tous les types de peau ne pouvaient être traités de la même manière : un concept qui semble banal aujourd’hui, mais qui était complètement novateur à cette époque.
Elle fut la première à penser que le premier soin de base était l’hydratation de la peau, à imaginer d’utiliser le lait comme émulsion légère.
Elle fut la première à mettre sur le marché un autobronzant.
Elle a inventé le tube de mascara qui a révolutionné le maquillage des cils. En
1939, elle invente le mascara waterproof et en
1958 le mascara automatique « Long Lash ».
Elle fut encore la première à mettre en avant le lien essentiel entre alimentation – nutrition - beauté
Elle créa le marketing évènementiel, lorsqu'en
1939, elle présente son nouveau « mascara waterproof cake » lors d'un ballet aquatique et lorsqu'en 1941 à New York, pour le lancement de son troisième parfum, « Heaven Sent », elle organise un lâcher de 5 000 ballons avec des messages et des échantillons.
Vers
1944, elle créa des « Beauty classes » pour enseigner les gestes de soins et de maquillages, affirmant : «
Il n'y a pas de femmes laides, il n'y a que des femmes paresseuses ».[b]